Les personnages du pays

Mar 05, 2012 Aucun commentaire par

Moctezuma INé en 1390 et mort en 1469.
Ce chef aztèque fut aussi appelé Ilhuicamina qui signifie en Náhuatl « celui qui tire des flèches dans le ciel ».

Il fit de Tenochtitlán la principale puissance politique d’Amérique centrale en étendant le commerce, en prélevant des impôts et des tributs et en réalisant une alliance tripartite avec Texcoco et Tlacopan. Il entreprit également la réalisation d’un aqueduc pour l’alimentation en eau de la cité.

  • Moctezuma II, dernier chef Aztèque (règne de 1503 à 1520)

Moctezuma en 1466 et mort en 1520.
Moctezuma II était aussi appelé Xocoyotzin qui signifie en Náhuatl « le plus jeune ».

Il est un personnage qui eut un des destins les plus tragiques de l’histoire du Mexique en prenant Hernán Cortés pour un descendant du dieu-roi Quetzalcoátl. Il fit donc l’erreur de l’accueillir en lui offrant de riches présents. Pendant son règne, l’autorité de la métropole de Tenochtitlán dont c’était l’apogée, s’étendait jusqu’au détroit de Panama. Selon les sources espagnoles, Moctezuma II fut tué le 27 juin 1520 par une pierre jetée de la foule qu’il essayait d’apaiser depuis la maison de Cortés. Selon les sources indiennes, il fut assassiné par les Espagnols.



  • Bartolomé De las Casas, défendit les droits des indiens

Né en 1474 et mort en 1566.
Don Francisco est le père du moine dominicain Bartolomé de Las Casas. Il fit des études de théologie et de droit à Salamanque en Espagne puis partit avec Christophe Colomb à bord du Santa María. Là, il séjourna à partir de 1512 dans les colonies espagnoles d’Amérique centrale puis partit en 1512 pour Cuba. Rapidement conscient de l’injustice et de la cruauté des Espagnols envers les Indiens, il prit à partir de 1514 la défense des droits des Indiens. Le Grand Inquisiteur lui conféra même le titre de Defensor Universal de los Indios. Lors d’audiences auprès de Ferdinand V et de Charles Quint, il exposa ses propositions pour améliorer le sort des Indiens, mais proposa également l’idée de faire venir des esclaves d’Afrique, soit disant plus solides physiquement que les Indiens.
S’apercevant en 1523 que ses efforts étaient vains, il se retira pour 10 ans dans le cloître dominicain d‘Historia de las Indias. En 1539, il fut contraint de retourner en Espagne après avoir poussé des soldats espagnols à la désertification. Pendant ces 4 années en Europe, il rédigea son oeuvre la plus célèbre, Brevsima relación de la destruccíon de las Indias occidentales (compte-rendu de la dévastation des territoires indiens occidentaux).Ainsi, en 1542, il obtint de Charles Quint la promulgation de nouvelles lois destinées à garantir une protection aux Indiens. Mais ces lois furent abolies en 1545.
Las Casas fut ensuite nommé évêque du Chiapas au Mexique où il s’attira l’hostilité des colons. Il comparut une nouvelle fois en Espagne et quitta le Mexique en 1547. Il exposa ses idées dans la célèbre thèse soutenue à Valladolid en 1550 et mourut en 1566 à Madrid.
Encore aujourd’hui, bien que l’emplacement de sa tombe est inconnu, il est toujours vénéré en Amérique centrale.
Bartolomé de Las Casas fut l’un des premiers à reconnaître la valeur des civilisations indiennes. Il se livra à de nombreuses études et grâce à lui, nous connaissons l’existence des carnets de bords de Christophe Colomb qu’il gardait dans ces archives.

  • Hernán Cortés, le fameux conquistador qui changea le Mexique

Hernan CortesNé en 1485 et mort en 1547.
Hernán Cortés est originaire de Medellín en Espagne. Fils d’un capitaine d’infanterie de famille noble, le gouverneur de Cuba lui confia la mission d’explorer l’Amérique centrale. C’est avec une flotte de 11 navires, d’une centaine d’hommes d’équipage et de 500 soldats qu’il appareilla le 18 février 1519. Il fonda sur la côte du golfe du Mexique la Villa Rica de la Vera Cruz, l’actuelle Veracruz qui est donc le 1er port colonial du Mexique.
Beaucoup des hommes qui accompagnaient Cortés voulu reprendre la mer après avoir reçu de riches présents des envoyés du chef aztèque, Moctezuma II. Mais Cortés fit brûler 10 de ses 11 navires et engagea ses troupes vers l’intérieur du pays. Il entra dans Tenochtitlán le 13 novembre 1519 où il obtint la soumission de Moctezuma II. Ce dernier voyait en effet en lui le dieu Quetzalcóatl réincarné.
En mai 1520, Cortés quitta la capitale pour affronter et vaincre les troupes du gouverneur de Cuba, lancées en raison de la désobéissance de Cortés. A son retour, il vit que la population s’était soulevée contre lui après avoir massacrée les Espagnols restés sur place. Il dut attendre le 13 août 1521 pour reconquérir la cité et la détruire complètement.
En 1522, Cortés fut nommé gouverneur et capitaine général de la Nouvelle-Espagne par l’empereur Charles Quint. Ses troupes parvinrent ensuite à soumettre la presque totalité des Etats indiens. De 1528 à 1532, Cortés séjourna en Espagne où il perd son poste de gouverneur mais obtient le titre de Marqués del Valle de Oaxaca à son retour au Mexique. Il entreprit alors encore quelques expéditions qui le menèrent entre autres en Honduras et sur la presqu’île de Californie. Il mourut en Espagne près de Séville après avoir pris part à la campagne d’Alger.

  • Cuauhtémoc,chef Aztèque

cuautemocNé en 1496 et mort en 1525.
Successeur de Cuitláhuac, dont le règne ne dura que 3 mois, Cuauhtémoc fut le dernier chef aztèque non soumis aux Espagnols. Son nom en náhuatl signifie aigle en piqué.

Petit, comme tous les enfants mâles de la classe noble de la société aztèque, il reçut une très bonne éducation. Il se distingua par sa bravoure, et sa prudence lors des combats de son peuple contre les conquistadores. Le 13 août 1521, les Espagnols de l’expédition de Honduras le firent prisonnier. Cortés le gracia mais l’obligea à l’accompagner dans son expédition. Soupçonné de traître, Cuauhtémoc fut pendu en 1525 à Izancanac (campeche). De nos jours, Cuauhtémoc est toujours un modèle pour la jeunesse mexicaine.

  • Sor Juana Inés de la Cruz, un des plus grands poètes du continent Américain XVIIs.

Sor JuanaNé en 1651 et mort en 1695.
Juana Inés de la Cruz est l’un des poètes hispanophones les plus importants du XVIIème siècle.
Elle naquit à l’hacienda San Miguel Nepantla dans l’Etat actuel de Mexico. Son don pour la poésie fut rapidement remarqué. Elle fit des études de latin à Mexico et entra en 1665 à la cour de la vice-reine où on la remarqua pour ses nombreuses connaissances. Elle réussit même brillamment un examen soumis par le vice-roi devant un collège de 40 érudits.
En 1667, elle entra dans un couvent, seul lieu à son avis qui lui apporterait la délivrance. Au cloître San Jeronimo elle fut économe et archiviste et se consacra à ses études et à sa littérature. Entre autres, on lui doit 2 pièces de théâtre religieux et 2 comédies (« Los empeños de una casa » et « Amor es más laberinto ») et beaucoup de poèmes d’amour.

  • Miguel Hidalgo y Costilla, déclara l’indépendance du Mexique
Miguel HidalgoNé en 1753 et mort en 1811.
Prêtre mexicain, curé de Dolores, Miguel Hidalgo est le héros national qui déclara l’indépendance du Mexique le 15 septembre 1810 : « Mexicains, vive le Mexique ! Vive la Vierge de Guadaloupe ! Vive Ferdinand ! Mort aux Gachupines ! »

Il appela ainsi ses paroissiens à la messe en les invitant à prendre les armes contre le gouvernement espagnol. Suivi par la majorité de la population, il prit la route de Mexico. Avec une armée de 10000 hommes, il gagna une première bataille à Guanajuato où il réunit plus de 30000 hommes, femmes et enfants. Plusieurs batailles se succédèrent dans le pays et Miguel Hidalgo déclara à Guadalajara, l’abolition de l’esclavage et la suppression des impôts payés par les indiens. A Calderón, ils durent affronter les troupes du général Calleja et furent vaincus. Miguel Hidalgo tentèrent de fuir aux Etats-Unis mais furent pris et fusillés.

  •  Fernández de Lizardi José Joaquin,journaliste, critique et traducteur
Né en 1776 et mort en 1827.
Journaliste, critique et traducteur, José Joaquin Fernández de Lizardi fut l’auteur de fables, de pièces de théâtre et de poèmes. Éditeur de 2 journaux mexicains, il prit position durant les dernières années de la domination des espagnols pour l’indépendance, la liberté d’opinion politique et tout particulièrement pour la liberté de la presse. Ceci lui valut de passer un certain temps en prison.
  • Agustín de Iturbide, premier empereur au Mexique

Né en 1783 et mort en 1824.
Agustin de Iturbide est né à Valladolid et fut premier empereur du Mexique. Tout d’abord il fut officier du roi espagnol et soumis les rebelles qui exigeaient l’indépendance. En 1820, il se rallia à un mouvement conservateur qui souhaitait la mise en place d’une monarchie (mais également la séparation du Mexique) alors que la nouvelle constitution libérale en Espagne donnait un nouvel élan au mouvement d’indépendance.

En tant que commandant des troupes, il partit en campagne contre l’armée rebelle de Vicente Guerrero mais il signa avec ce dernier l’accord d’Iguala qui prévoyait l’égalité des droits pour tous, ainsi qu’une monarchie catholique constitutionnelle. Il parvint également à obtenir l’accord de Juan O’Donojú, nouveau vice-roi espagnol. En mai 1822, il fit dissoudre l’assemblée constituante et se fit proclamer empereur. Mais un nouveau soulèvement mené par Santa Ana le fit vite fuir en Italie. Le congrès l’accusa par la suite de trahison. En 1824, bien qu’incognito, il fut reconnu lors de son retour au Mexique et fut fusillé.

  • Benito Juárez, un des premiers présidents du Mexique

Benito JuarezNé en 1806 et mort en 1872.
Benito Juárez est né à San Pablo Guelatao (dans l’état de Oaxaca) de parents zapotèques. Il étudia et devint avocat. En 1848, il fut élu gouverneur de Oaxaca et s’engagea dans des réformes pour lesquelles il lutta jusqu’à la fin de son mandat en 1852. Mais il dut fuir Santa Ana pour l’étranger afin d’éviter les persécutions de libéraux.

Puis il fut nommé ministre de la justice du gouvernement Comonfort et enfin président en 1858. Les premières années de son mandat furent marquées par de graves dissensions qui entravèrent ses projets réformistes tels l’abolition des privilèges de l’Eglise, l’introduction du mariage civil et de l’école d’Etat, la nationalisation des biens de l’Eglise et l’industrialisation. Puis vint le règne de Maximilien Ier et de l’empereur de Habsbourg. En 1867 , Benito Juárez fut à nouveau président et poursuivit la mise en place de ses réformes. Il mourut en 1872 de mort naturelle, fait exceptionnel pour le Mexique de l’époque.

  • Maximilien Ier, empereur au Mexique

Né en 1832 et mort en 1867.
Maximilien de Hasbourg est né à vienne dans le château de Schönbrunn en Autriche. Il suivit une carrière militaire et devint commandant de la flotte royale et impériale. En 1857, il fut nommé gouverneur général de la Lombardie-Vénétie. Lorsque l’Autriche perdit cette province, il se retira près de Trieste. Un groupe de Mexicains conservateurs et partisans de l’Église lui proposa alors de devenir empereur du Mexique, selon la suggestion de Napoléon III, dont les troupes avaient été envoyées au Mexique pour s’opposer au gouvernement républicain de Benito Juárez. Maximilien accepta après avoir pris connaissances des résultats favorables d’un plébiscite. Il arriva donc au Mexique (Veracruz) le 28 mai 1864 et au grand dam des conservateurs-cléricaux, il maintint la plupart des réformes de Benito Juárez, introduisant entre autres la liberté de la presse et nationalisant les biens de l’Église.
Après le départ des Français du Mexique, il se retrouva pratiquement seul face aux Républicains dans la guerre civile qui continuait. Il se réfugia à Querétaro mais tomba entre les mains des troupes des généraux Corona et Escobedo le 15 mai 1867. A l’issu d’un procès militaire, il fut fusillé à Querétaro, ainsi que ses généraux Mejía et Miramón, sur le Cerro de las Campanas. Sa dépouille fut ramenée à Vienne en 1867.

  • Porfirio Díaz, premier grand politicien mexicain

Né en 1839 et mort en 1915.
Né à Oaxaca, le général Porfirio Díaz domina la politique mexicaine pendant plus de 30 ans. Si le Mexique lui doit sa modernisation, il lui doit également l’extrême inégalité de la répartition des richesses qui persiste encore de nos jours.

Porfirio Díaz lutta tout d’abord contre les conservateurs puis, aux côtés de Benito Juárez, contre les Français. Ceci lui valut d’être le général le plus puissant du pays et un héros populaire. Il se présenta en 1871 à la candidature présidentielle mais perda contre son ancien compagnon Juárez à plusieurs reprises et se retira finalement de la scène politique. A la mort de Juárez en 1876, Porfirio Diáz prit le pouvoir à l’aide de l’armée et réprima grâce à cette dernière toute opposition. Il put ainsi gouverner arbitrairement selon ces idées. Il ouvrit le pays aux capitaux étrangers et s’aligna très étroitement sur la politique et l’économie des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. Hélas, peu de Mexicains profitèrent des efforts de modernisation. La concentration des terres dans les mains de quelques grands propriétaires finit par provoquer un soulèvement des paysans, conduits par Emiliano Zapata et soutenu par de nombreux membres de l’opposition.

En 1910, Porfirio Diáz se présente à nouveau aux élections présidentielles. La fraude électorale et l’arrestation de Fransisco Madero, son adversaire, firent éclater un scandale. En mai 1991, Porfirio Diáz démissionna et se rendit à Paris où il mourut.

  • Doroteo Arango, “Pancho Villa !”

Né en 1877 et mort en 1923.
Surnommé Pancho Villa, Doroteo Arango eut un grand rôle dans la révolution mexicaine.
Il est également connu par sa double personnalité de révolutionnaire et de bandit de grand chemin. En 1910, il s’associa à la lutte armée contre la dictature de Díaz. En 1913, il fonda la División del Norte, célèbre troupe de cavaliers de mauvaise réputation qui jumela combats contre l’armée du gouvernement et pillage.
Le plus grand triomphe de Pancho Villa fut son entrée dans Mexico en 1914 aux côtés d’Emiliano Zapata, bien qu’il n’eut aucune influence politique. De nombreux combats lui valurent d’être recherchés même par l’armée américaine. Il fut cependant amnistié par le président Alvaro Obregón et il reçut même en reconnaissance des services rendus l’hacienda Ranchero de Canutillo près d’Hidalgo de Parral dans l’État fédéral du Chihuahua.

Toutefois, il fut assassiné en 1923, tout comme son compagnon de lutte Miguel Trillo.

  • Leon Trotsky, réfugié Politique

Né en 1879 et mort en 1940.
Lev Davidovitch Bronstein naquit à Janovka en Russie en 1879 et porta le nom de Trotsky à partir de 1902. Ce révolutionnaire fut l’un des artisans de la révolution armée en Russie et le fondateur de l’armée Rouge. En 1918, il dirigea les négociations de paix avec l’Allemagne et l’Autriche et joua un rôle décisif dans la victoire bolchevique dans la guerre civile russe. Il prôna l’état de « révolution permanente ». Opposant à Staline qui prônait l’idée de « socialisme dans un pays », il fut chassé de l’Union Soviétique en 1929.

Il arriva à Mexico en 1937 où il poursuivit sa vie en compagnie de sa femme et de son beau-fils dans une maison semblable à une forteresse, située à Coyoacán. En 1940, Juan Ramón Mercader, agent de Staline, l’assassina avec un piolet.

  • Emiliano Zapata, Revolution !

Emilio ZapataNé en 1883 et mort en 1919.
Emiliano Zapata naquit à Anenecuilo, dans l’État fédéral de Morelos.

Ecuyer, il voyagea de village en village puis fut élu à la tête du Conseil de son village natal. Par son expérience, il fut convaincu que l’on ne pouvait venir en aide à la population rurale qu’en procédant à une juste répartition de ces terres et donna le mot d’ordre « Tierra y Libertad ». Ainsi il réunit peu à peu une armée de plusieurs dizaines de milliers d’hommes, avec laquelle il redistribua des terres et créa des écoles de villages. Après la chute de Madero, successeur de Díaz, Zapata rejoignit la División del Norte de Pancho Villa et ses troupes.

  • Diego Rivera, pionnier du muralisme

Né en 1886 et mort en 1957.
Diego Rivera est né à Guanajuato en 1886. Avec José Clemente Orozco et David Alfaro Siqueiros, il est l’un des fondateurs de l’art moderne mexicain.

Il suivit des cours à l’Académie des arts de Mexico puis partit quelques années en Europe, particulièrement à Paris de 1911 à 1921 où il se lia d’amitié avec Modigliani et étudia le cubisme. De retour au Mexique, il créa le muralisme, opposition totale aux anciennes cultures indiennes et à la révolution. Le muralisme associe monumentalité et styles modernes et folkloriques. L’œuvre la plus importante est incontestablement les fresques murales du Palacio National racontant les thèmes de la vie politique et sociale du Mexique. Diego Rivera fut également l’un des dirigeants du parti communiste mexicain dont il fut exclu en 1929 parce qu’on le considérait comme trotskiste (Trotski était un ami de Diego Rivera). Il y fut réintégré seulement en 1954.

Diego Rivera épousa Frida Kahlo, également artiste.

  • Lázaro Cárdenas, grand Révolutionnaire Mexicain

Né en 1895 et mort en 1970.
Lázaro Cárdenas naquit à Jiquilpán dans l’état de Michoacán. En 1913, il rejoignit les troupes révolutionnaires et les unités partisanes de la constitution en 1920. Il est élu en 1934 à la présidence, il est à l’origine de la distribution de 1.8 millions d’ha de terres cultivables à des familles paysannes et aux communautés villageoises. Il nationalisa les compagnies de pétrole étrangères représentées au Mexique et renforça les mouvements syndicaux, mesures accueillies par la population avec beaucoup d’enthousiasme.

  • Rufino Tamayo, artiste contemporain

Né en 1899 et mort en 1991.
Rufino Tamayo est le plus célèbre peintre mexicain contemporain. Ses oeuvres commencèrent des oeuvres proches de celles des muralistes Rivera, Siqueiros et Orozco. Dans les années 1940, il affirme son style très personnel où l’on retrouve du Picasso ou du Miró. Ses œuvres sont expressionnistes, toujours empreinte d’une verve décorative et poétique.


  • Frida Kahlo, peintre mexicain

Frida KhaloNé en 1910 et mort en 1954.
Frida Kahlo est née à Coyacán d’un père juif et d’une mère métisse originaire de Oaxaca. A 18 ans, elle eu un grave accident et fut contrainte de passer sa vie dans un fauteuil roulant. Ses tableaux (beaucoup d’auto-portraits) témoignent de sa douleur, de ses angoisses et des turbulences de sa vie privée avec le muraliste Diego Rivera qu’elle épousa deux fois. C’est depuis peu que Frida Kahlo est connue mondialement

Pour plus d’infos, consultez http://www.mexique-fr.com/art-culture/frida-kahlo

  • Octavio Paz, plus grand écrivain mexicain

Né en 1914 et mort en 1998.
Octavio Paz est né à Mexico. Son grand-père écrivait des nouvelles et son père était un secrétaire d’Emiliano Zapata. Après avoir étudié la littérature, il fut poussé par Pablo Neruda pour commencer à écrire.
Octavio Paz est sans doute le plus important des poètes contemporains du Mexique et l’un des principaux membre de la littérature hispano-américaine d’aujourd’hui. De culture indienne et coloniale, il s’est très vite ouvert aux civilisations européennes et américaines, en particulier aux conceptions surréalistes de la littérature. Son œuvre est un hymne à l’amour et une célébration de la liberté sur fond de « cauchemar » de l’Histoire. Il a écrit des poèmes, des essais, des romans et des pièces de théâtre. En 1990, Paz a reçu le prix Nobel de littérature. Si son oeuvre poétique voyage du moi à la plénitude du monde et de son amour, ses essais sont une mosaïque de réflexions sur les aspects des plus divers de notre époque.

Culture
avocat / cactus / churros / citrons / Cuisine Mexicaine / céviche / femme / frida / Guacamole / histoire / huevos / infos pratiques / infos voyageurs / kalho / khalo / mexique / omelette / peintre / peinture / poissons / politique / Recettes Mexicaine / recommandation / recommandations / San Miguel de Allende / Tacos pastor tortillas achiote / tortilla / tourisme / ville coloniale / vol / voyage